Je suis allé passer 4 jours avec ma blonde dans le Nord du Québec sur les berges du lac Opémiska durant ma semaine de vacance pour pêcher. Finalement nous sommes allé taquiner le doré sur le lac seulement une fois mais nous avons plus prit du temps pour relaxer et se faire bronzer. Mais tant qu'à être dans le coin, j'en ai profité pour faire quelques sorties d'herpings question de m'amuser à ma façon et pour ne pas passer à côté de l'observation de l'herpétofaune local avec ses particularités.
Le lac Opémiska se situe à la limite sud dans le Grand Nord du Québec entre Chapais et Chibougamau et bordé au Nord par la réserve d'Oudgébougoumou. C'est à presque 50' degré parallèle au nord. Les espèces qui y vivent n'ont pas très long pour grandir et se reproduire car l'été y est très court. La neige finit de fondre le plus souvent à la fin mai et parfois même début juin certaine années. Les premières gelés au sol commencent en septembre et parfois fin août. La nuit en juillet, la température tourne autour de 10-12 degré celcius, des fois plus et des fois moin. Par contre les journées peuvent être très chaude.
L'endroit où nous avons campé est situé en pleine fotêt à plusieur kilomètres de la réserve dans un endroit seulement accessible par bateau. Le millieu naturel de cet endroit n'a subit aucune modification par l'homme ce qui rend vraiment intéressant l'observation des habitude de vie de sa faune.
Voici l'endroit où nous étions campé :
Un couple de couleuvre rayée qui se chauffait au soleil :
La femelle, qui avait un grosse cicatrice d'une ancienne blessure probablement causé par un animal de la faune locale...
Head shot :
Elle avait quand même une belle grosseur, et encore là pas si géante que ça, mais la deuxième plus grosse que je trouvait dans ce coin en 7 ans. La majorité des femelles que j'ai apperçu là-bas n'étaient jamais aussi grosse que celle qu'on peut appercevoir des fois plus dans le sud du Québec. Mais celle-ci oui... j'imagine que celle-ci doit donc avoir plusieurs années et qu'elles doivent prendre plus de temps à atteindre la même grosseur qu'une au sud... hypothèse qui serait intéressante à vérifier. La voici donc au complet cette couleuvre nordique:
J'ai eu la chance d'en voir une autre assez grosse quand même. Elle avait une coloration plus verdâtre.
Son ventre :
Voici un apperçu du millieu de ce qu'il y a de plus naturel dans lequel je pouvait observer ces rayées...
Couleurs plutôt classique des crapauds locale :
Et cette femelle, qui était particulièrement imposante (désolé pour les prise de vu avec les mains qui ne font pas des plus naturel mais c'était la meilleur facon de bien voir sa grosseur et ses coulleurs):
Rien d'extraordinaire, mais c'est pas mal tout ce que j'ai pu observer cette année.
Bonne journéee.