L'impact de la fouille active

http://www.conservationmaven.com/frontpage/when-habitat-destruction-is-extremely-subtle.html

Qu'en pensez-vous?

J'ai téléchargé le PDF de l'article original sur lequel le site web est basé. Je viens de le lire rapidement. Tout d'abord, je pense que cette étude a le mérite de se pencher sur un impact rarement abordé et qui est d'intérêt pour toute personne qui soulève des roches.

Je l'ai lu rapidement, mais le design, les résultats et les conclusions semblent pertinents et intéressants. Je trouve aussi que cette étude soulève des questions intéressantes sur lesquelles ces chercheurs ou d'autres vont devoir se pencher. Par exemple, ils n'ont pas pu déterminer si c'était le changement de température ou le changement de position de la roche qui a un effet sur la présence des reptiles. De plus, ils n'ont pas trouvé de différence significative concernant l'humidité entre les roches, possiblement en raison d'un échantillon trop petit. Ça serait intéressant de voir une étude qui pousse plus loin sur les facteurs mentionnés précédemment.

À mon avis, cette étude n'est évidemment pas généralisable à toutes les espèces de reptiles qui se cachent sous des roches. Ils ont étudié des espèces sensibles qui vivent dans un habitat particulier. Ils mentionnent que les roches sont mises en place suite à un long processus géologique. On est donc loin de nos remblais de roches qui sont pleins de couleuvres brunes. De plus, bien qu'ils ne développent pas sur le sujet, je me demande si à très long terme le fait que certaines roches soient déplacées ne pourraient pas être bénéfiques en créant une hétérogénéité spatiale et à terme des nouveaux micro-habitats qui pourraient remplacer ceux qui sont dégradés naturellement... Mais bon je vois peut-être un peu trop loin par rapport à cette étude.

Bref, je pense que la morale est qu'il faut être responsable et replacer nos roches le mieux possible pour nuire le moins possible aux animaux que l'on aiment observer. Cette étude le démontre pour certaines espèces. Je pense que c'est particulièrement vrai dans le cas du bois mort pour les Plethodontidae...

Mathieu

Ici j'ai un avis partagé; je crois que cela dépend de différents facteurs tel les espèces, des habitats e.t.c.

Si certains taxons ou groupe (ex: les salamandres de ruisseaux au Québec) peuvent être plus vulnérables à la modification de leur habitat, dans d'autres cas, c'est discutable.

Par exemple: quand j'étais plus jeune, il y avait un MÉGA spot à couleuvres rayées, brunes et tachetées devant mon école et j'y allait très régulièrement. Pourtant année après année (entre 1996 et 2002), il y avait toujours autant de couleuvre...... jusqu'au jour où le bulldozer est passé dedans !!!

Je crois qu'il faut simplement être prudent, bien remettre les abrits en place et évité d'ambitionner sur le nombre de sortie que l'on fait dans un spot en une saison (ps: Ça fait drôle de dire ça avec l'exemple que j'ai donné ci-dessus, il faut croire qu'on s'assagit en vieillissant). Également, connaitre l'écologie de l'espèces peut s'avérer utile.

En tout cas, en gros mon point de vue c'est qu'il faut un juste milieu et ne pas généralisé, comme dirait Mathieu !!!